Maçonnerie & rénovation
La maçonnerie est l’art de construire des édifices en assemblant des matériaux de base, qu’ils soient ou non collés au mortier. Comme son nom l’indique, c’est l’art du maçon et le résultat de son travail.
Par extension, le terme « maçonnerie » est également associé aux travaux de décoration de l’ensemble : pose d’enduits, carrelages, etc., outre leur finalité esthétique, ils contribuent également au comportement de l’ensemble face aux agressions extérieures (humidité, gel…).
En France, les bâtiments traditionnels en maçonnerie sont connus sous le nom de limousinage.
L’utilisation de la maçonnerie (brique et/ou pierre) augmente la masse thermique du bâtiment, offrant un plus grand confort en absorbant la chaleur estivale et le froid hivernal. Ces matériaux conviennent aux applications solaires passives.
L’apparence, en particulier très soignée, peut donner à la maçonnerie une sensation de résistance et de durabilité.
La rénovation est une opération dans laquelle un bâtiment ou une partie du bâtiment voit son état amélioré en remplaçant les parties endommagées ou vétustes par de nouveaux matériaux modernes.
Pour la plupart, il s’agit d’un nouveau bâtiment complètement démoli. Cette démolition retarde la rénovation de la restauration, remise dans son état d’origine visant à rouvrir un lieu fermé, ou ouvert mais pas aux dernières normes. Les rénovations s’inscrivent parfois dans un plan de reconversion ou de restructuration.
Isolation
Dans le domaine de la construction, l’isolant est la couche entre les murs extérieurs (parpaing, brique ou tout autre matériaux) et les murs intérieurs (placoplâtre par exemple), permettant le principe d’isolation dans le bâtiment.
L’isolation peut avoir plusieurs intérêts :
- Thermique : limiter les transferts de chaleur entre milieu froid et milieu chaud (garder le chaud en hiver à l’intérieur et à l’inverse garder le froid en été à l’intérieur).
- Phonique : éviter la propagation des bruits entre les pièces, entre les bâtiments. De base, utile pour l’isolation des bruits de voix, mais peut être utilisé pour l’isolation de sons plus conséquents (exemple, pièce de musique).
- Hydrique : pour éviter une présence anormale d’humidité (liquide ou vapeur) dans le bâtiment.
Pose de plâtre, rails, etc…
Les plaques de plâtre (ou encore « placoplâtre » ou « placo » voire même « gyproc » au Québec et en Belgique) sont des produits de construction couramment utilisé pour la finition des murs et des plafonds, à l’intérieur d’un bâtiment. Elles sont constituées de deux couches de carton avec en leur centre du plâtre moulé, d’où leur nom.
Elles se fixent par le biais de vis sur des rails ou par mortier adhésif de plaque de plâtre sur lequel il se trouve une Isolation de différentes épaisseur en polyuréthane ou encore polystyrène.
En France, il existe 4 types de plaques, devant répondre à des normes spécifique (NF EN 520), qui sont :
- le type A (ou standard)
- le type I (ou Haute Dureté)
- les spéciales feu (PPF)
- le type H1 (hydrofuge, PPM)
Pose de carrelage
A l’origine, le terme de carrelage désigne le fait de poser des carreaux sur un sol.
C’est un type de revêtement (au même titre que le parquet par exemple) qui peut se faire aussi bien au niveau du sol ou des murs, et qui est formé de carreaux de diverses types :
- de céramique
- de terre cuite
- de faïence
- de grès-cérame
- de marbre
- de ciment
- de vinyle
- …
Ces carreaux sont juxtaposés les uns aux autres, puis collés avec une colle spéciale ou scellés. Aussi bien en intérieur qu’en extérieur, le carrelage est globalement posé à des fins de finition et de décoration (que ce soit pour les sols ou pour les murs) des bâtiments.